La santé mentale, grande cause nationale 2025

La santé mentale, un enjeu majeur pour l’ensemble de la société.

Le Fonds pour l’insertion des personnes handicapées dans la fonction publique (FIPHFP) d’Ile-de-France a réalisé, à l’occasion des semaines d’information sur la santé mentale (SISM) qui se déroulaient du 7 au 20 octobre un flash info de sensibilisation sur la thématique de santé mentale.

Qu’est-ce que la santé mentale ?

Que nous dit l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) ?

Selon l’OMS, la santé mentale est "un état de bien-être dans lequel une personne peut se réaliser, surmonter les tensions normales de la vie, accomplir un travail productif et apporter une contribution à sa communauté."

Quel lien avec le travail ?

De son côté, la santé au travail est définie comme « un état de complet bien-être physique, mental et social, qui ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité ». Partant de ce principe, on prend conscience de l’importance que la santé mentale a à jouer dans le monde du travail.

Qui est concerné ?

Tout le monde est concerné par la santé mentale ! En effet, nous faisons tous preuve d’un état de santé mentale qui peut évoluer au fil du temps. Celui-ci fluctue en fonction des événements de la vie, qu’ils soient personnels ou professionnels, et peut être affecté par des périodes de stress, des changements ou des défis du quotidien.

Connaissez-vous ces trois chiffres-clés ?

Testez vos connaissances avec ces quelques chiffres marquants sur la santé mentale !

1- En 2023, quelle proportion d’agents publics a déclaré que la santé mentale devait être un sujet prioritaire à traiter par l’employeur ?

A) 17 %
B) 23 %
C) 27 %

Réponse : Dans une consultation en ligne des agents publics réalisée en 2023 par le gouvernement, près de 17% des répondants citent la santé mentale comme sujet prioritaire, derrière les risques psychosociaux (23%) et l’épuisement professionnel (27%). Viennent ensuite les troubles musculo-squelettiques (14,6%) et la fatigue physique (11,7%).

(Source : Consultation Fonction Publique sur les conditions de travail des agents, 2023)

2- Quelle proportion des arrêts de travail de longue durée est due aux troubles psychiques ?

A) 10 %
B) 15 %
C) 20 %

Réponse : En 2021, les troubles psychiques, tels que la dépression et l’anxiété, représentaient 20 % des arrêts de travail de longue durée en France, faisant d’eux l’une des premières causes d’inaptitude professionnelle.

(Source : Assurance Maladie 2021)

3- Combien de Français souffrent d’un trouble psychique au cours de leur vie ?

A) 1 sur 8
B) 1 sur 4
C) 1 sur 2

Réponse : Selon l’OMS et des études menées en France, environ 1 personne sur 4 est touchée par un trouble psychique au cours de sa vie.

(Source : OMS et Santé Publique France, Rapport sur la santé mentale des Français, 2021)

Les interventions du FIPHFP

Le FIPHFP aborde la santé mentale par le prisme du handicap psychique et propose plusieurs dispositifs pour favoriser l’insertion et le maintien dans l’emploi des agents publics en situation de handicap. Parmi celles-ci, on trouve, par exemple :

  • Les aides techniques et humaines pour adapter le poste de travail et l’environnement professionnel, garantissant ainsi un cadre favorable à la santé mentale des agents.
  • Les appuis spécifiques sont mis en place pour évaluer et adapter les besoins en fonction des capacités et des conditions de travail de l’agent, sur prescription du Cap emploi.
  • Le dispositif d’emploi accompagné offre un suivi personnalisé aux agents en situation de handicap, incluant un encadrement par des professionnels et des accompagnements psycho-sociaux.

A noter que ces aides sont mobilisables pour les agents du ministère en charge de l’agriculture, et leur employeur, auprès du BASS /pôle handicap. Pour en savoir plus, consulter l’article "Compensation du handicap : aides et mesures spécifiques" sur l’intranet du ministère".

Le mot de la fin

Alix VIEL, bénévole à l’Union nationale de familles et amis de personnes malades et/ou handicapées psychiques (UNAFAM) et membre du comité local du FIPHFP Ile-de-France, évoque ce qu’elle espère voir émerger de cette Grande Cause Nationale 2025. Quelques extraits ci-dessous.

Ce que j’attends, c’est avant tout la déstigmatisation de la santé mentale, que ce sujet devienne moins tabou. Il ne faut plus utiliser le terme schizophrénie à tort et à travers . Et aussi notre vocabulaire doit changer afin de ne plus dire « être schizophrène » mais « vivre avec une schizophrénie ». Car la personne ne se résume pas à sa maladie. C’est plus qu’un détail, c’est un changement de perception important.

Cela pourrait faire évoluer les mentalités : que les managers, les travailleurs, et les équipes de travail comprennent que tout le monde est concerné par la santé mentale. Cela rassurera les personnes concernées et les encouragera à faire les démarches pour obtenir la RQTH.

Ressources à consulter


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