Endométriose et travail : trois ressources pour comprendre et agir

L’Agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail (ANACT) publie trois outils à destination des acteurs de l’entreprise pour mieux prendre en compte l’endométriose au travail.

Qu’est-ce que l’endométriose ?

Selon le ministère du Travail, de la Santé et des Solidarités, on estime à 10 % la part des femmes atteintes d’endométriose en France.

L’endométriose est une maladie gynécologique inflammatoire et chronique fréquente qui se caractérise par la présence, hors de la cavité utérine, de tissu semblable à celui de la muqueuse de l’utérus (appelée endomètre). Elle évolue de la puberté à la ménopause.

L’endométriose est une pathologie encore méconnue, parfois mal repérée, aux formes multiples et dont l’évolution et l’intensité varient d’une femme à l’autre. Son diagnostic, parfois difficile, est encore trop souvent tardif : 7 ans en moyenne*.

Endométriose et travail : 3 ressources pour comprendre et agir en entreprise

Adapter l’organisation du travail pour favoriser l’activité et le maintien en emploi des femmes concernées constitue à la fois un enjeu de santé, d’égalité professionnelle mais aussi un enjeu d’efficacité pour les employeurs.

Pour permettre aux managers, décideurs et ressources humaines de mieux prendre en compte les conséquence de l’endométriose au travail, l’Agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail (ANACT) propose trois supports d’information qui offrent :

  • des repères sur les impacts de la maladie au travail ;
  • des pistes d’action pour faciliter l’activité et le maintien en emploi des femmes concernées.

Les trois ressources à découvrir sur le site de l’ANACT sont les suivantes :

  • Une affiche pour sensibiliser les entreprises à la nécessité d’adapter leur organisation du travail ;
  • Un quiz pour tester les connaissances sur la maladie et leurs effets sur la vie professionnelle ;
  • Un guide pour repérer des leviers d’action en matière de management et de pratiques RH notamment.

* Source : Ministère du travail, de la santé et de la solidarités

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